dimanche 1 juillet 2007

Sainte Petronile par Jeanne

Pétronille, dont saint Marcel a écrit la vie, était la fille de l’apôtre saint Pierre.
Elle était d'une beauté extraordinaire et elle souffrait de la fièvre par la volonté de son père, or, un jour que les disciples logeaient chez saint Pierre, Tite lui dit : « Puisque vous guérissez tous les infirmes, pourquoi laissez-vous Pétronille souffrante? » « C'est, répondit saint Pierre, que cela lui vaut mieux : néanmoins, pour que l’on ne puisse pas conclure de mes paroles qu'il est impossible de la guérir, il lui dit: « Lève-toi promptement, (127) Pétronille, et sers-nous. »
Elle fut guérie aussitôt, se leva et les servit. Quand elle eut fini de les servir saint Pierre lui dit : « Pétronille, retourne à ton lit. »
Elle y revint aussitôt et la fièvre la reprit comme auparavant : mais dès qu'elle eut eu acquis la perfection dans l’amour de Dieu, il la guérit complètement.
Le comte Flaccus vint la trouver afin de la prendre pour femme à cause de sa beauté. Pétronille lui dit donc : « Si tu désires m’avoir pour épouse, fais-moi venir des vierges qui me conduisent jusqu'à ta maison. » Comme il s'en occupait, Pétronille se livra au jeûne et. à la prière, reçut le corps du Seigneur, se coucha et trois jours après elle rendit son âme à Dieu. Flaccus, se voyant déçu, s'adressa à Félicula, compagne de Pétronille, et lui intima ou de l’épouser ou de sacrifier aux idoles
Comme elle refusait de consentir à aucune de ces deux propositions, le préfet la fit mettre en prison où elle n'eut ni à manger ni à boire pendant sept jours, après quoi il la fit tourmenter sur le chevalet, la tua et jeta son corps dans un cloaque. Cependant saint Nicodème l’en retira et lui donna la sépulture.
En conséquence, le comte Flaccus fit appeler Nicodème et comme celui-ci refusait de sacrifier, il le battit avec des cordes chargées de plomb. Son corps fut jeté dans le Tibre., mais son clerc Juste l’en ôta et l’ensevelit avec honneur